Type: Lymphome folliculaire.

Étude RELEVANCE : étude de phase 3, randomisée, comparant l'efficacité et la tolérance d'un traitement associant le lénalidomide et le rituximab à un traitement associant une chimiothérapie à du rituximab suivi de rituximab comme traitement de maintenance, chez des patients ayant un lymphome folliculaire non traité antérieurement. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance de l’association du rituximab et du lénalidomide par rapport au rituximab associé à une chimiothérapie, suivi par du rituximab seul, chez des patients ayant un lymphome folliculaire non traité antérieurement. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront six cures de lénalidomide 20 mg du deuxième au vingt-deuxième jour de chaque cure, répété toutes les quatre semaines. En cas de réponse complète, les patients recevront douze autres cures de lénalidomide 10 mg du deuxième au vingt-deuxième jour de chaque cure, répété toutes les quatre semaines. En cas de réponse partielle, les patients recevront trois à six autres cures du traitement initial suivi par un traitement par du lénalidomide 10 mg, du deuxième au vingt-deuxième jour de chaque cure, répété toutes les quatre semaines, jusqu'à l’achèvement des dix-huit cures. En association avec le lénalidomide, les patients recevront six cures d’un traitement par du rituximab, une fois par semaine, pendant la première cure, puis toutes les quatre semaines. Après huit semaines de traitement, les patients répondant au traitement recevront douze cures de rituximab toutes les huit semaines. Les patients du deuxième groupe recevront, selon le choix du médecin, six cures d’une chimiothérapie de type rituximab-CHOP, ou huit cures d’une chimiothérapie de type rituximab-CVP, ou six cures d’un traitement associant rituximab et bendamustine. Après sept à huit semaines, les patients répondant au traitement recevront douze cures de rituximab toutes les huit semaines.

Essai clos aux inclusions

UF7671 : Essai de thérapie cellulaire de phase 2 évaluant la faisabilité d'une vaccination anti-tumorale par cellules dendritiques autologues chez des patients ayant un lymphome folliculaire. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est d'évaluer une nouvelle méthode de traitement par vaccination afin de stimuler le système immunitaire pour lutter contre les cellules tumorales. Au cours d'un bilan standard un prélèvement sanguin et un prélèvement de moelle seront réalisés. Afin de préparer le vaccin, un ganglion tumoral sera également prélevé sous anesthésie générale. Les patients recevront si nécessaire 2 ou 3 cures espacées de 28 jours d'une chimiothérapie afin de réduire la taille de la tumeur. Le type de traitement sera décidé par le médecin. En revanche, les patients en réponse partielle ou chez qui la maladie est stable, ne recevront pas de chimiothérapie. Les patients recevront par ailleurs du rituximab (Mabthera®, anticorps dirigé contre les cellules tumorales) en perfusion s'ils n'en ont pas reçu au cours des traitements antérieurs. Le rituximab sera associé à la chimiothérapie ou les patients recevront 4 perfusions espacées chacun d'une semaine. Après les 2 cures de chimiothérapie, un traitement de préparation au recueil des cellules nécessaires à la réalisation du vaccin, sera administré : les patients recevront de l'Endoxan en perfusion pendant 2 à 3 jours puis 5 jours plus tard un facteur de croissance, le G-CSF par voie sous-cutanée pendant 3 jours. Le recueil des cellules se fera par cytaphérèse (moyen de collecter des cellules dans le sang). Environ 1 mois après, une évaluation comprenant un prélèvement de sang (et si nécessaire de moelle) et un scanner, sera réalisée. Le programme de vaccination ne sera débuté que chez les patients en rémission. Les autres patients sortiront de l'étude. Les patients recevront 10 doses vaccinales, par voie intraveineuse lente (1injection) et par voie intradermique (5 injections). Les injections seront précédées de l'injection d'un adjuvant, le KLH, par voie intradermique. L'intervalle entre deux doses vaccinales sera de 2 à 3 semaines pour les 5 premières puis de 1 mois pour les 5 suivantes. La durée du suivi sera de 2 ans avec des évaluations cliniques, radiologiques et biologiques à intervalle régulier.

Essai clos aux inclusions

Etude PK-E3I : étude de cohorte visant à évaluer en vie réelle l’association entre la survenue d’effets indésirables et les concentrations plasmatiques de deux thérapies ciblées, inhibiteurs de protéines kinases : l’ibrutinib (Imbruvica®) et l’idélalisib (Zydelig®) chez des patients ayant une hémopathie maligne. De nouvelles classes de médicaments sont apparues pour lutter contre le cancer, notamment les thérapies dites ciblées qui ont révolutionné le pronostic et les modalités de prise en charge de plusieurs pathologies tumorales. Les thérapies ciblées sont capables de reconnaitre spécifiquement des éléments sur les cellules cancéreuses et permettent de ralentir leur croissance et leur propagation. Deux nouveaux médicaments ont obtenu récemment une autorisation de mise sur le marché (AMM) : l’ibrutinib et l’idélalisib dans le traitement de la leucémie lymphoïde chronique et dans 3 lymphomes : le lymphome à cellules du manteau, la macroglobulinémie de Waldenström pour l’ibrutinib et le lymphome folliculaire pour l’idélalisib. Les essais cliniques ayant conduit à l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) ont été réalisés chez un nombre restreint de patients. Les effets indésirables déclarés comprenaient des diarrhées, des infections, des rashs cutanés… Il semblerait que ces effets indésirables cliniquement significatifs soient associés aux concentrations de ces médicaments dans l’organisme. L’étude du devenir de ces médicaments après son administration dans l’organisme (la « pharmacocinétique ») a montré une importante variabilité en fonction de chaque personne. L’objectif de cette étude est de montrer l’association entre la survenue d’effets indésirables et les concentrations plasmatiques en relation avec une variabilité individuelle de la pharmacocinétique de ces deux médicaments. Les patients recevront de l’ibrutinib ou de l’idélalisib selon les indications de l’AMM en fonction de la pathologie à traiter. A la visite du 1er mois de traitement, les patients se rendront à l’hôpital pour une journée d’examens exploratoires avec prise du médicament à l’hôpital, pose d’un abord veineux et réalisation de 6 prélèvements sanguins à intervalle de temps régulier. Des prélèvements sanguins seront réalisés au 2ème moismois puis tous les mois et lors de la survenue d’effet indésirable cliniquement significatif à distance de la dernière prise (non prise du médicament le matin avant le prélèvement). Un prélèvement salivaire sera effectué à l’aide d’un kit de collection spécifique. Un examen d’imagerie sera réalisé comprenant une tomodensitométrie et un scanner à la 3ème et 6ème cures de chimiothérapie pour le lymphome folliculaire et le lymphome à cellules du manteau. Il sera proposé à ces patients de bénéficier d’un scanner à l’inclusion, puis à 6 mois, 1 an et 2 ans. Pour la leucémie lymphoïde chronique une imagerie par résonnance magnétique du corps entier sera proposée au patient s’il l’accepte à 1 mois, 1 an et 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions